Le Mystère des 12 (ou 13) Nuits Saintes

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D’OÙ REMONTE LA COUTUME DES DOUZE NUITS SAINTES ?

Cette tradition remonte à nos ancêtres celtes, avant la tradition chrétienne. Autrefois l’année était mesurée par les phases de la lune. Une année avait douze lunes, c’est-à-dire 354 jours et un mois avait donc 29,5 jours. La différence avec notre année solaire est de 11 jours et douze nuits. C’est pour cette raison que cette période fut appelée « entre les années ». Les lois de la nature y sont suspendues et les frontières entre les mondes moins denses. Le pape Grégoire au 16ème siècle aurait, en créant son nouveau calendrier, fait un « décalage » de trois jours et repoussé la nuit de Noël, située jusque-là au solstice d’hiver, au 24 décembre (rappelons-nous que la lumière ne reprend son élan qu’à partir du 24). La nuit du 24, nuit du réveillon chrétien – appelée aussi nuit d’Adam et Eve – ne compte pas.

C’est donc du 25 décembre au 6 janvier que se cache aujourd’hui l’année à venir.

Les six premières nuits sont celles de l’année qui s’éteint et les six dernières celles de l’an nouveau. Au milieu se trouve la nuit de la Saint Sylvestre.

Ces nuits mystérieuses entre Noël et l’Épiphanie étaient vécues par nos ancêtres avec dévotion. Un peu hors du temps, elles étaient comme un pont intermédiaire entre deux mondes, celui d’hier et celui de demain, celui d’ici-bas et celui de « là-haut ». Leur conscience, plus proche du rêve que la nôtre, leur permettait de « voir » les événements à venir dans leur sommeil peuplé de rêves. On mettait de l’encens pour purifier l’atmosphère et se protéger. 
Les Rauhnächte, les 12 nuits saintes entre Noël et l'Épiphanie, ont toujours été considérées comme une période sacrée. Les douze jours / nuits symbolisent les douze mois de la nouvelle année. Ils prédisent chacun les événements du mois assigné, c'est pourquoi ils sont également appelés «nuits de prédiction»



Pour approfondir le sujet (1) :

https://carolmeyer.org/pdf/NuitsSaintes.pdf


LA TREIZIÈME NUIT SAINTE

La treizième et dernière nuit sainte est celle entre le 5 et le 6 janvier, jour de l'Épiphanie. « Épiphanie » est un mot dérivé du terme grec ancien « επι gre ανεια » signifiant « manifestation ». Ce jour-là, ou mieux encore cette nuit-là comme l'indique la tradition, le Christ manifeste sa divinité aux « rois mages » qui lui donnent de l'or, de l'encens et de la myrrhe symboles de royauté, de sacerdoce et de l'immortalité. Selon les instructions données par Steiner à Hanh, cette treizième nuit sainte n'est pas liée, comme c'était les précédentes, à un signe du zodiaque spécifique mais à tout le cosmos, à la totalité du zodiaque qui est à l'Adam Kadmon, l'homme terrestre qui a réintégré dans le cosmos devenu un homme céleste. En fait, les indications opérationnelles de cette nuit sainte reflètent le besoin de spiritualiser à la fois la vie de l'âme et la vie de la matière. La tâche que le disciple caché doit se fixer maintenant est d'apporter dans la vie quotidienne ce qu'il a vécu dans les douze nuits saintes précédentes. Ces vertus et pouvoirs spirituels décrits dans les publications précédentes doivent maintenant être harmonisés les uns avec les autres et mis en pratique dans notre vie quotidienne. En cette sainte nuit, nous réverbérons tous les événements qui se sont produits l'année dernière et nous pouvons choisir les germes, les attentes de ce qui va se passer au cours de cette année.


" Union mystique " par Johfra Bosschart


LA DOUZIÈME NUIT SAINTE

La douzième nuit sainte est représentée par la nuit entre le 4 et le 5 janvier. Il correspond au signe du zodiaque du Sagittaire, le signe de feu mobile, dans lequel se trouve la planète Jupiter. Selon les conseils donnés à Herbert Hanh par Rudolf Steiner en cette sainte nuit, les forces résolues et de concentration du Sagittaire doivent être déployées afin de recevoir pleinement le bien qui vient des mondes spirituels. Le symbole de cette nuit sainte est représenté, selon les communications de Steiner, par la pose de la couronne aux pieds du trône de la Divinité. Une telle couronne, obtenue par le disciple dissimulée dans les trois nuits saintes précédentes, appelée « nuits couronnes », a été conquise par l'effort du disciple lui-même mais aussi par la Grâce qui est un don de la Divinité et sans laquelle nous, malgré nos efforts, ne pouvions acquérir une connaissance complète du spirituel Des secrets. En cette sainte nuit tout retourne à l'Unique pour que nous puissions annuler l'espace et le temps : le principe et la fin ne font qu'un et l'alpha fusionne avec l'oméga. L'axiome affirmé par les anciennes écoles mystérieuses qui ont survécu dans certains cas jusqu'à nos jours est réalisé : « En vérité, moi et le Père ne sommes qu'un ». En cette douzième nuit sainte réfléchissez en nous ce qui s'est passé en janvier de l'année dernière et sèmez les graines de ce qui va se passer en décembre de cette année. La vertu Rudolf Steiner nous conseille de méditer en cette nuit sagittaire est CONTRÔLE DES PAROLE. Le pouvoir acquis par la possession d'une telle vertu est représenté par le SENS DE LA VÉRITÉ. Par conséquent, être capable de contrôler nos paroles, en évitant que des mots insignifiants sortent de notre bouche, nous guide sur le chemin de la vérité et de la connaissance.

« Sagittaire » par Johfra Bosschart



LA ONZIÈME NUIT SAINTE

La onzième nuit sainte est la nuit qui se passe entre le 3 janvier et le 4 janvier. Selon Steiner à Hanh, cette nuit correspond au signe du zodiaque du Scorpion, signe fixe d'eau qui a toujours été associé à l'occulte et au mystère et dont la maison est Mars. En cette onzième nuit sainte, selon les instructions de Hanh, les humains doivent se préparer à rencontrer le petit gardien du seuil. La lutte avec le petit gardien du seuil, qui apporte devant nous nos vices et nos défauts, c'est-à-dire notre côté d'ombre, nous permet, selon les communications données par Steiner à son disciple, de développer pleinement un sentiment de dévotion envers le divin. Il est très intéressant de noter que dans sa peinture dédiée au Scorpion, le peintre exotériste néerlandais Bosschart voulait dépeindre l'image de Saint-Georges en train de combattre le dragon ahrimanien.
En cette onzième nuit sainte nous affrontons le mystère du double : ce n'est pas par hasard que nous nous retrouvons devant le nombre 11 signifiant 1+1, c'est-à-dire selon Steiner, notre vrai moi en plus du "double" (l'autre 1) qui, pour utiliser ses propres mots, habite en nous et cela empêche notre vrai moi de se manifester".
Surmonter le petit gardien du seuil signifie restaurer définitivement la seigneurie de moi en nous en prenant pleine possession de nos qualités spirituelles. En cette onzième nuit sainte, nous réfléchissons à ce qui s'est passé en février de l'année dernière et jetons les bases des événements qui auront lieu en novembre. La vertu que nous devons surtout méditer en cette sainte nuit est la PATIENCE. La réalisation spirituelle d'une telle vertu nous procurera le pouvoir de l'INTUITION. Patience et intuition : voici les deux mots clés de cette onzième nuit sainte !

"Scorpion" par Johfra Bosschart.



LA DIXIÈME NUIT SAINTE

Cette sainte nuit tombe entre le 2 et le 3 janvier et est connectée au signe du zodiaque de la Balance. C'est un signe d'Aria, le cardinal, pour commencer la saison automnale. Ce signe est gouverné par la planète Vénus. Selon les orientations opérationnelles données par Rudolf Steiner à Herbert Hanh la tâche spirituelle de ce soir est d'écouter avec attention et obéissance notre voix intérieure qui nous dit la volonté des mondes supérieurs. Après l'irradiation que le Soi a reçue du Soi spirituel la nuit précédente (Vierge), en cette sainte nuit dominée par la Balance, les indicateurs de notre mission karmique de la présente incarnation doivent apparaître à notre conscience. En cette nuit il est essentiel de développer un sentiment de sacrifice et d'altruisme envers nos semblables. Lors de la dixième nuit sainte, nous réfléchissons à ce qui s'est passé en mars de l'année précédente et jetons les graines pour ce qui va se passer au cours du prochain mois d' Selon Steiner a pointé du doigt Hanh la vertu que nous devons surtout méditer pendant cette sainte nuit est celle du CONTENUMENT. L'acquisition d'une telle vertu nous donnera le pouvoir correspondant de la DISTANCE. Cela ne doit absolument pas être compris comme un désintérêt pour le monde qui nous entoure : en fait ! Il s'agit plutôt d'une libération de ses inquiétudes, de ses charges et de ses masques. Nous avons tendance à nous identifier beaucoup à notre personnalité externe : profession, position sociale, rôle familial, etc. mais tout cela n'a rien à voir avec notre individualité pérenne, c'est-à-dire avec notre Soi et cela doit être apporté à notre conscience en cette dixième nuit sainte.

Johfra Bosschart " Échelle



LA NEUVIÈME NUIT SAINTE

La neuvième nuit sainte est la première nuit qui appartient complètement à la nouvelle année : en fait, elle correspond à la nuit entre le 1er janvier et le 2 janvier. C'est aussi la première des trois nuits de la couronne selon les instructions données par Rudolf Steiner à son disciple Hanh. Cette sainte nuit est liée au signe du zodiaque de la Vierge : un signe dans lequel le pic de chaleur, atteint pendant le signe du zodiac du Lion, diminue et devient moins étouffant. Le signe de la Vierge, deuxième signe de terre, mobile et féminin est caractérisé par le sens pratique, la prudence, l'autodiscipline, la précision et le perfectionnisme. Beaucoup de grands ésotériistes sont nés sous ce signe du zodiaque : Massimo Scaligero et Leone Caetani di Sermoneta (N.R. Ottaviano) entre autres. Dans le thème de Noël de Rudolf Steiner, la position dans le signe de la Vierge de la planète Moon se distingue. La neuvième nuit sainte est définie, dans les communications reçues par Hanh, "triple nuit" car c'est dans laquelle les bases sont posées pour ce qui sera achevé et perfectionné au cours des deux prochaines nuits. Le moi inférieur en cette sainte nuit doit en fait être rectifié en se rendant disponible au moi supérieur : le Manas ou Sè Spirituale. Une telle dernière branche constitutionnelle, des sommets qu'elle a atteint en cette sainte nuit, doit rayonner le moi inférieur de l'homme lui montrant la direction à suivre. Cela libère le moi inférieur de sa condition de service : il est d'une part immobilisé par les flèches du serpent lucifère qui veut tenir l'être humain dans l'égoïsme et l'abstraction et d'autre part immobilisé des griffes du dragon arimanique qui veut enchaîne l'être humain à la matière le faisant rejeter toute forme de spiritualité. Pendant la Sainte Nuit de la Vierge, nous réverbérons en nous ce qui s'est passé dans le dernier mois d'avril et en elle les bases sont posées pour ce qui va se passer le mois de septembre prochain. La vertu que nous devons méditer en cette neuvième nuit sainte est représentée par la COURTOISIE. La réalisation d'une telle vertu nous donnera le pouvoir spirituel défini par Rudolf Steiner comme étant une crise cardiaque.

"Virgin" par Johfra Bosschart



LA HUITIÈME NUIT SAINTE

La huitième nuit sainte agit en un sens comme une écharde entre les nuits saintes précédentes et suivantes : c'est, en fait, la seule d'entre elles qui se déroule à cheval en deux mois (nuit entre le 31 décembre et le 1er janvier) et est aussi la seule nuit en absolu de s'asseoir sur un cheval dans un an ou l'autre. C'est selon une conception moderne car, d'un point de vue caché, comme Steiner s'est expliqué, la nouvelle année commence en fait le 21 décembre, soit le solstice d'hiver. Selon les communications données par Rudolf Steiner à Herbert Hanh cette huitième nuit sainte est liée au signe du zodiaque Lion qui est gouverné par le soleil. C'est la nuit du courage : la nuit où le guerrier solaire, serviteur de Logos, vainc toutes les peurs animales qui paralysent l'humanité. Parce que Michael est l'archange du soleil, en cette nuit sainte son influence est particulièrement forte. Le symbole de cette huitième nuit sainte, la dernière des trois "nuits de l'épée" est représenté par la croix qui a vaincu l'elsa de l' épée. Le sacrifice solaire du Lion détermine la création des mondes : le courage du guerrier solaire éloigne les esprits des ténèbres et annonce l'aube de la nouvelle année. En cette sainte nuit, nous réfléchissons à ce qui s'est passé le dernier mois de mai et les bases sont posées pour ce qui va se passer le prochain mois d'août. La vertu que nous devons méditer en cette huitième nuit sainte est celle de la COMPASSION. La réalisation d'une telle vertu nous permettra d'acquérir le pouvoir de la LIBERTÉ. Seuls ceux qui sont compatissants et magnanimes sont vraiment libres !


"Lion" par Johfra Bosschart


 
LA SEPTIÈME NUIT

La Sainte Nuit est la nuit entre le 30 décembre et le 31 décembre. Dans le résumé des signes du zodiaque qui caractérisent les nuits saintes selon Rudolf Steiner le septième est lié au signe du zodiaque du cancer, gouverné par la Lune. Ce genre de récapitulation des signes du zodiaque a lieu dans la mesure où les soi-disant nuits saintes sont successives pendant la période de proximité maximale de la Terre au Soleil. Dans notre hémisphère, en fait, le Soleil pendant l'hiver est plus proche de la Terre mais ses rayons suivre une direction oblique et indirecte comme elle le fait pendant l'été. L'acme de cette proximité entre la Terre et le Soleil est atteint pendant la période entre le solstice d'hiver et l'épiphanie : alors le Soleil augmentera sa distance. Le signe du Cancer est l'opposé du Capricorne : il gouverne le solstice d'été, comme le Capricorne gouverne le Solstice d'hiver. Si alors la première nuit sainte, sous l'influence du Capricorne, peut être considérée comme une sorte de petit solstice d'hiver de notre amour, le septième peut à juste titre être considéré comme une sorte de petite solstice d’été. L'âme commence à se tourner plus vers l'extérieur et à être particulièrement réceptive envers le symbole de cette septième nuit sainte : le serpent, qui représente aussi l'elsa de l'épée. En fait, nous avons dit que la sixième, septième et huitième nuit sainte sont les "nuits de l'épée". Le serpent symbolise la Sagesse mais aussi Lucifer : l'Entité qui, comme l'explique Rudolf Steiner, était nécessaire à l'homme pour qu'il devienne maître de son propre être et acquiert l'indépendance des hiérarchies. Steiner a recommandé à Hanh de se consacrer particulièrement, pendant la septième nuit sainte, à des lectures élevées. Au cours de cette nuit, nous réfléchissons à ce qui s'est passé en juin dernier et jetons les bases de ce qui se passera en juillet de La vertu que nous devons surtout méditer ce soir est L'ALTRUISME. L'acquisition de l'altruisme déterminera en nous le pouvoir relatif de la PURIFICATION.

"Cancer" par Johfra Bosschart
LA SIXIÈME NUIT SAINTE

La sixième nuit sainte, c'est-à-dire la nuit entre le 29 et le 30 décembre correspond au signe du zodiaque gémeaux dans lequel la planète Mercure est domiciliée. Selon les communications de Steiner à Hanh, cette nuit est la première des trois nuits saintes connues sous le nom de "nuits de l'épée" qui suivent les soi-disant "trois nuits de lys" c'est-à-dire la troisième, quatrième et cinquième nuit sainte. La sixième nuit s'appelle aussi "nuit de Pierre" : en elle nous devons forger notre épée spirituelle qui nous aidera à réunir le fils du Père avec le fils de l'homme. La duplicité du signe du zodiaque Gémeaux, signe binaire par excellence, retient en fait ce grand mystère : le mystère des retrouvailles de notre part humaine avec notre part divine. Ce n'est pas une coïncidence si le signe Gémeaux est traditionnellement associé à la divinité égyptienne Toth, que Rudolf Steiner associe à l'archange Raphaël. Il est l'archange de la médecine mais il est aussi l'archange du peuple de notre pays : l'Italie. Dans la duplicité du signe du zodiaque Gémeaux nous pouvons aussi explorer le mystère de la séparation du masculin du féminin et la nécessité de la réunion des deux. La polarité des sexes s'exprime aussi par les deux colonnes du temple de Salomon Beth et Jakhin. La colonne rouge représente le principe solaire/masculin et la colonne noire symbolise le principe lunaire/féminin : les deux doivent devenir un comme l'état de l'évangile apocryphe de Thomas. En cette sixième nuit sainte, nous réfléchissons à ce qui s'est passé en juillet dernier et jetons les bases de ce qui se passera en juin de l'année prochaine. La vertu dont nous devons concentrer notre attention sur cette nuit sainte est la PERSÉVÉRANCE. Une telle vertu, une fois acquise, déterminera en nous le pouvoir correspondant de la CONFIANCE. Persévérance dans notre pratique intérieure et confiance en nos capacités et dans l'aide aux mondes supérieurs : voici les mots clés de cette sixième nuit sainte.

"Twins" par Johfra Bosschart



LA CINQUIÈME NUIT SAINTE


La cinquième nuit sainte, c'est-à-dire la nuit entre le 28 et le 29 décembre selon les instructions données à Herbert Hanh par Rudolf Steiner, correspond au signe du zodiaque du Taureau, maison de Vénus, planète de beauté et d'harmonie. Le symbole, la représentation, de ce qui se passe secrètement en cette cinquième nuit sainte est représenté par les colombes noires transformées en colombes blanches. Les pensées matérialistes et négatives (colombes noires) sont transformées en colombes blanches de pensées spirituelles et élevées. Le Taureau transforme les forces germinatives en forces vitales : il correspond, dans la projection idéale des signes du zodiaque sur la figure humaine, à la gorge, c'est-à-dire au larynx : l'organe qui à l'avenir l'homme aura pour tâche de superviser la procréation. Le mot perdu (homme déchu) devient le mot trouvé dans le nouvel homme dans lequel la réunification des sexes est rétablie. Dans cette nuit, nous réfléchissons à ce qui s'est passé en août dernier et jetons les bases des événements qui auront lieu en mai de l'année prochaine. La vertu dont nous devons méditer en cette cinquième nuit sainte est celle de l'ÉQUILIBRE. Le pouvoir acquis en développant une telle vertu L'acquisition d'une telle vertu est le pouvoir du PROGRÈS. Équilibre et progrès pour l'humanité ; équilibre et progrès dans notre travail intérieur : ceux-ci, dans les communications de Steiner à Hanh, sont les thèmes méditatifs de la Nuit du Taureau !

"Taureau" par Johfra Bosschart.



LA QUATRIÈME NUIT SAINTE

La quatrième nuit sainte, c'est-à-dire la nuit entre le 27 décembre et le 28 décembre, selon les instructions données par Rudolf Steiner à son disciple Herbert Hanh, correspond au signe du zodiaque du Bélier. Le Bélier est aussi l'Agneau : l'Agnus Dei, donc le Christ. Mais "Agnus" a la même racine que "Agni" le dieu du feu de l'Inde ancienne qui a donné naissance à la première période de la civilisation post-atlantique. Le signe du zodiaque du Bélier est en fait un signe de feu, maison de la planète Mars. Ce soir il résume ce qui s'est passé au cours du dernier mois de septembre et anticipe ce qui va se passer au cours du prochain mois d'avril. Le symbole caché et le sens de cette nuit est représenté par la force du Christ qui rachète le double Lucifer en nous à travers l'archange Uriel qui nous montre à travers un miroir notre vraie nature. Le corps astral est consciemment purifié : les sympathies et les désaimes se transforment en amour pour tous les êtres dans lesquels nous reconnaissons le Christ vivant en eux. La vertu que nous devons méditer en cette quatrième nuit sainte est la dévotion. L'acquisition de la dévotion produit, en tant que pouvoir correspondant, le pouvoir du sacrifice. Dévotion - Sacrifice sont alors les deux mots - clé de cette nuit.

« Bélier » par Johfra Bosschart



LA TROISIÈME NUIT SAINTE

La troisième nuit sainte (26/27 décembre) selon les instructions de Steiner rapportées par Hanh correspond au signe du zodiaque des Poissons (le signe dans lequel Rudolf Steiner est né) et au symbole de Lily. C'est en fait la première des trois "nuits de lily" qui continuent avec les quatrième et cinquième nuits. Dans de telles nuits, l'âme humaine est particulièrement facilité pour réaliser sa propre purification. En cette troisième nuit sainte, nous passons en revue le contenu de ce qui s'est passé en octobre dernier et les bases sont posées pour ce qui va se passer en mars prochain Après avoir été montée vers le haut lors de la nuit sainte précédente (Verseau/Aigle), en cette troisième nuit, l'âme sent qu'elle doit encore être tirée vers le bas parce qu'elle était accablée par les liens terrestres. Cependant, après avoir trouvé la force dans les mondes supérieurs il peut descendre vers le bas pour réaliser l'union du macrocosme divin avec le macrocosm humain. Les rêves qui nous seront donnés ce soir sont particulièrement liés à la résolution/purification des charges dont notre âme est chargée. Selon Hanh, cette nuit est aussi intimement liée au sacrifice consenti par les Trônes sur l'ancien Saturne pour la future constitution de l'humanité. Disponibilité, acceptation, lâcher prise et foi sont des qualités spirituelles à méditer ce soir.

Johfra Bosschart, poisson.




LA DEUXIÈME NUIT SAINTE

Selon les instructions données par Rudolf Steiner à son disciple Herbert Hanh (1890-1970) la deuxième nuit sainte (25/26) correspond au signe du zodiaque du Verseau et au symbole de l'Aigle. Selon le rapport de Hanh, Steiner a parlé de cette nuit comme de la "nuit des deux Johns". L'image du baptiste se dresse devant celle de l'évangéliste : le premier baptême avec l'eau et le deuxième baptême de feu. Comme l'aigle, qui est le seul animal capable de voir le soleil sans devenir aveugle, ainsi le disciple caché, en cette deuxième nuit sainte, peut observer d'en haut le mystère de sa vie et comprendre les lois du karma. Les rêves qu'il recevra pendant la nuit seront particulièrement liés au sens karmique de son existence.

"L'Aquarium" par Johfra Boschart)



NOËL

L'âme de la terre dort
Par temps chaud d'été ;
Alors ça brille de mille feux
Le miroir du soleil
Dans l'espace.
L'âme de la terre se répand
Dans le froid glacial de l'hiver ;
Alors ça brille dans l'esprit
Le vrai soleil.
Dans l'être intérieur.
Les jours de la joie de l'été
Je suis le sommeil de la terre ;
La nuit sainte de l'hiver
C'est le jour de la Terre.
Rudolf Steiner, Noël 1920, O.O. n. 40 ans.

Sandro Botticelli, Mystical Nativity, British Museum, Londres Royaume-Uni.


(source N.R OTTAVIANO )


Pour approfondir le sujet (2) :

https://www.pour-une-spiritualite-laique.fr/430847209

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