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Affichage des articles du décembre, 2023

L' approche anthroposophique de la réincarnation et le problème de la huitième sphère

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  LA RÉINCARNATION PAR HARTMANN Franz Hartmann (1838-1912) était un ésotériste allemand, un astrologue, un théosophe et un membre de la franc-maçonnerie égyptienne. Il était en relation étroite avec Rudolf Steiner, à propos de lui, c'est comme ça qu'il s'exprime dans O.O.n. 93 : « Cet Ordre de Misraïm est aujourd'hui en Allemagne dirigé par un certain Reuss. Même le célèbre Carl Kellner travaille dans cette direction. La véritable œuvre littéraire est entre les mains du Dr Franz Hartmann, qui avec sa plume sert ce rite Misraim au plus haut niveau ". Hartmann a écrit une biographie de Paracelse et de Jacob Böhme, tous deux très appréciés par Rudolf Steiner et a traduit la Bhagavad-gîta en allemand. C'est sur cette traduction que Steiner s'est basé dans sa série de conférences intitulée "La Bhagavad-gita et les lettres de Paul". Le poème suivant d'Hartmann sur la réincarnation devrait être lu et médité avec la plus grande attention afin d'év

La réincarnation dans le Judaïsme et en Occident

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   Beaucoup ont cette idée préconçue que « la réincarnation n’existe pas dans les monothéismes. » Or cette affirmation est complètement fausse. Tout d’abord, cette notion de “réincarnation” existe dans le judaïsme. Et elle fait partie des dogmes d’autres monothéismes tels que le sikhisme, le védantisme ou le druzisme – ainsi que de certaines branches de l’islam et du christianisme primitif. En hébreu, la réincarnation (ou métempsychose, ou palingénésie) se dit gilgûl (littéralement “cyclage”).  Ce concept dénomme le fait que Dieu peut faire renaître une âme humaine, après la mort du corps, dans un nouveau corps. Il est cependant à différencier de la notion voisine présente dans le Dharma (les traditions spirituelles de l’Inde), car pour la Torah l’âme humaine est divine, insufflée par Dieu Lui-même, et ne résulte pas d’une accumulation mécanique de bon karma à travers les différents règnes (végétal, animal, etc.) – cf. Ribbî Se‘adhyâ ben Yôséf Gâ’ôn (όόφ-ύψφ) dans son “Livre des Croyan