L'illusion de la Science ( traduction partielle d'après la vidéo-conférence de Rupert Sheldrake )

(courte introduction des 10 dogmes de la Science)


                       

Qui êtes-vous Rupert Sheldrake

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rupert_Sheldrake

site officiel : https://www.sheldrake.org/



" L'illusion de la Science est la croyance selon laquelle la Science comprend déjà par principe la nature de la réalité, et que seuls les détails restent à être complétés. Cette croyance est très répandue dans notre société. 

C'est le système de croyance de ceux qui disent : " je ne crois pas en Dieu , je crois en la Science ! " C'est un système de croyance qui s'est étendu au monde entier. Mais au coeur de la Science il y a un conflit entre la Science en tant que méthode d'investigation, fondée sur la raison, les preuves, les hypothèses et l'investigation collective, et la Science en tant que système de croyances ou vision du monde. Et malheureusement, la vision du monde de la Science en est venue à inhiber et à limiter la libre investigation qui est la force vive de la démarche scientifique. 

Depuis la fin du 19ème siècle, la Science a été menée par un système de croyances ou vision du monde, essentiellement matérialiste:  un monisme matérialisme philosophique. Et les sciences sont maintenant des filiales qui appartiennent à la vision matérialiste du monde. ( A noter que l'auteur se veut plus précis au début de son ouvrage. Des tendances matérialistes ont existé depuis très longtemps et même depuis l'Antiquité, mais pas avec la même imprégnation dans la société qui débutera lentement au début du XVIIème avec le progrès technique et la connaissance poussée des mathématiques et de la vision mécaniste du monde. en Europe puis avec les propos tenus par Képler, Francis Bacon ou les pensées de Descartes pour évoluer jusqu'au nihilisme nietzschéen).

Je pense que quand nous sortirons de ce système, les sciences seront régénérées. Ce que je fais dans mon livre : L'illusion de la Science qui s'appelle Science set free aux Etats-Unis, est de prendre les 10 dogmes ou suppositions de la Science, et je les reformule en questions. L'idée est de voir si elles tiennent toujours à partir du moment où on les regarde d'un oeil scientifique. Aucune d'entre elles ne tient vraiment. 

Ce que je vais faire maintenant, est d'abord vous expliquer ces 10 dogmes, ce qui me laissera tout juste le temps de vous en présenter une ou deux un peu plus en détail. Mais, de manière générale , les 10 dogmes qui sont la vision du monde par défaut de la plupart des personnes éduquées dans le monde, sont d'abord que : 

la Nature est mécanique, comme une machine. L'Univers est comme une machine; les animaux et les plantes sont comme des machines, et nous sommes comme des machines. En réalité, nous sommes des machines : Nous sommes des robots "patauds" comme le dit Richard Dawkins, avec un cerveau qui est un ordinateur génétiquement programmé. 

En deuxième lieu, la matière est dénuée de conscience : il n'y a aucune conscience dans les étoiles, les galaxies, les planètes ou chez les animaux et les plantes, et il n'y en aurait aucune en nous non plus si cette théorie est juste.  Et donc une grande partie de la philosophie de l'esprit au cours des 100 dernières années a voulu démontrer que nous n'avons aucune conscience du tout. Donc, si la matière est dénuée de conscience, alors les lois de la Nature sont fixes : c'est le troisième dogme.

Les Lois de la Nature sont les mêmes maintenant qu'elles l'étaient au temps du Big-Bang, et elles le resteront pour toujours. Non seulement les Lois, mais les constantes de la Nature, sont fixes, c'est pour cela qu'on les appelle des constantes. 

Quatrième dogme : la quantité totale de matière et d'énergie reste toujours la même. Elle ne change jamais en termes de quantité totale, sauf au moment du Big-Bang quand tout est apparu de nulle part en un seul instant.

Le cinquième dogme est que la Nature est dénuée de but : il n'y a aucun but à la Nature entière, et le processus d'évolution est dénué de but ou de direction. 

Le sixième dogme : l'hérédité biologique est matérielle, tout ce que l'on hérite se trouve dans nos gènes, ou dans les modifications épigénétiques de nos gènes, ou dans un héritage cytoplasmique : c'est matériel. 

Le septième dogme : les souvenirs sont stockés dans notre cerveau en tant que traces matérielles. Tout ce dont on se souvient est dans notre cerveau, dans des terminaisons nerveuses modifiées, des protéines phosphore. Personne ne sait comment ça marche, mais cependant presque toutes les personnes du monde scientifique pensent que ça doit se trouver dans le cerveau.

Le huitième dogme : notre esprit est dans notre tête, toute notre conscience est l'activité de notre cerveau, rien de plus.

Le neuvième dogme qui suit le huitième : les phénomènes paranormaux comme la télépathie sont impossibles. Nos pensées et nos intentions n'ont aucun effet à distance parce que notre esprit est dans notre tête. Donc, toutes les preuves apparentes de la télépathie et d'autres phénomènes paranormaux sont illusoires. Les gens pensent que ces choses existent mais c'est juste parce qu'elles n'y connaissent peu en statistiques, ou se laissent duper par des coïncidences, ou alors sont dans l'espoir.

Et le dixième dogme : la médecine mécaniste est la seule qui marche vraiment. C'est pour cela que les gouvernements ne financent que les recherches en médecine mécaniste, et ne s'intéressent pas aux médecines complémentaires et alternatives. Ces médecines là ne peuvent pas marcher parce qu'elles ne sont pas mécaniques. Elles peuvent sembler marcher mais c'est parce que l'état des personnes se serait de toute façon amélioré, ou alors c'est dû à l'effet placebo. Mais la seule médecine qui marche vraiment est la médecine mécaniste.

Alors, cela est la vision du monde par défaut de presque toutes les personnes éduquées à travers le monde. C'est le fondement du système éducatif, de la sécurité sociale, du Conseil de recherches médicales, des gouvernements,et c'est juste la vision du monde par défaut des personnes éduquées.

Mais je pense que chacun de ces dogmes, est très , très contestable et quand on les observe ils ne tiennent pas. (...) "


Rupert Sheldrake est le père de la résonance morphique qui scientifiquement rejoint les indications de Rudolf Steiner sur le contre-espace éthérique et les forces éthériques comme l'exprime aussi la tradition hindoue sur l'Akasha et  l'Ether quant à l'origine de la matrice de la forme sensible qui échappe à nos sens physiques connus. 

De fait, ce cinquième élément l'Ether détruit les dogmes mécanistes et matérialistes en cours. Cette notion d'Ether a été évacuée d'ailleurs par Einstein lors de ses travaux en physique sur la relativité générale. 

Avant 1887, et surtout avant 1905, les physiciens travaillaient avec le concept d’Ether. L’expérience de Michelson-Morley en 1887 avait pour but de détecter cet Ether qui était conçu comme le médium qui occupait la totalité de l’univers et transmettait des effets électromagnétiques et des radiations. Comme ils ne détectèrent rien, les physiciens de l’époque émirent une hypothèse connue sous le nom de Contraction de Lorentz.

En 1905, Einstein, qui avait « emprunté » les travaux d’Henri Poincaré, déclara que l’Ether n’existait pas et introduisit son concept de Relativité. Les procédures d’Einstein n’étaient que des vues de l’esprit qui furent à l’époque sujet à de très grandes controverses, certains comme Nikolas Tesla n’hésitant pas à dire de celui-ci qu’il était un Fuzzy Haired Crackpot, que nous traduirons Crétin Frisé. Les physiciens modernes bondiront à l’idée que leur dieu soit qualifié ainsi, mais maintenant, un siècle plus tard, de nombreux travaux offrent une interprétation autre que la Relativité, (voir les travaux d’Oleg Jifemenko pour des explications sur la retardation des satellites auxquels les physiciens se raccrochent pour offrir une preuve de la Relativité), peut-être commencent-ils à chercher d’autres explications. Malheureusement, la science n’avance qu’un corbillard à la foi, ce qui se comprend car il est difficile à ceux qui ont vécu en promouvant le consensus de changer de point de vue. Mais ne viennent-ils pas d’admettre que le Dark Matter (ou matière noire qui comprendrait 95% de l’Univers) n’existe pas ?

L’expérience de Michelson-Morley était de toute façon vouée à l’échec. Tout dans leur expérience est basée sur la vitesse de la lumière, qui aurait dû être différente à 6 mois d’intervalle. C’est la compréhension, ou incompréhension même de la nature de la lumière qui condamnait cette expérience : Par exemple, la lumière se propage à 300000 km/s, mais quand elle passe à travers une vitre, sa « vitesse » de propagation tombe à 200000 km/s.(1) Quand elle ressort de l’autre côté de la vitre, elle est à nouveau à 300000 km/s, violant ainsi le second principe de la Thermodynamique, puisque de l’énergie est produite à partir de rien. Une conception nouvelle de la nature de la lumière est à exprimer. Nous proposons que ce soit une perturbation de l’Ether, de propagation coaxiale. Tesla disait que la lumière était à l’Ether ce que le son est à l’air. En effet, quand nous parlons, nous faisons vibrer les molécules d’air mais nous n’émettons rien, nous perturbons seulement le médium entre nous et nos interlocuteurs. (https://www.uni-vers-la-conscience.com/articles/alchimie-voie-humide)

(1) je renvoie à l'expérience décrite dans la vidéo par R.Sheldrake au centre principal de Métrologie et sur la variabilité du calcul de la gravitation (une constante donc ! ) qui est uniformisée par la communauté scientifique pour des raisons consensuelles et non-scientifiques par conséquent !

 



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