Le Pr Montagnier et la médecine du futur (Xavier Bazin)

 


Xavier Bazin, journaliste d'investigation et auteur de "Big Pharma démasqué", se plonge dans l'univers « révolutionnaire » du Pr Luc Montagnier, prix Nobel français, figure de la résistance scientifique et citoyenne. Il s'intéresse dans cette première partie à ses recherches sur la mémoire de l'eau et sur la médecine énergétique, grâce aux champs électromagnétiques.

TRIBUNE — Ces dernières années, j’ai eu le privilège d’avoir des conversations régulières avec le Pr Montagnier. Il avait beau être prix Nobel, c’était un homme simple ; nos rendez-vous avaient lieu dans un petit bistrot sans prétention près de l’École militaire, en bas de chez lui.

Jusqu’à son dernier souffle, il a éclairé le monde de son intelligence et de son humanité. Et, tant pis pour tous les ignorants qui l’ont critiqué, sans avoir le centième de son talent. Comme l’a si bien dit le Pr Raoult :

« Dans deux siècles, on parlera toujours de Luc Montagnier et tous les imbéciles qui ont dit du mal de lui auront disparu dans les poussières de l’histoire. C’est un très grand Monsieur. »

Le Pr Raoult pense que c’est d’abord pour sa découverte du virus du sida qu’il restera à la postérité. Mais, ce sont clairement ses derniers travaux sur la « mémoire de l’eau » et la médecine du futur qui sont les plus révolutionnaires.

Le Pr Montagnier le disait d’ailleurs lui-même, en 2014 :

« C'est maintenant que je trouve les phénomènes les plus importants. Trouver un virus, c’est bien, mais trouver les mécanismes de la vie, c’est encore plus important.

 

Documentaire : La mémoire de l'eau

 https://odysee.com/@Fifi:5/la-m%C3%A9moire-de-l-eau-documentaire-complet-2014:d

 


En effet : ce sur quoi il travaillait, c’était la médecine du futur.

 

Après l’heure de gloire des antibiotiques, le déclin de la médecine chimique

La médecine du 20e siècle est issue de la révolution pharmacologique. Après la découverte enthousiasmante des antibiotiques, dans les années 1930, on a découvert des milliers de molécules qui « soignent ».

Dans les années 1950-1960, ce fut l’heure de gloire de la chimie de synthèse. Mais, cela n’a pas duré. Dès les années 1980, on ne trouvait déjà quasiment plus de nouvelles molécules intéressantes.

Et, face aux maladies chroniques, la chimie est restée globalement impuissante. Alzheimer, obésité, maladies cardiovasculaires, arthrose… Les médicaments ne guérissent aucune de ces maladies ; dans le meilleur des cas, ils stabilisent les symptômes... au prix de sérieux effets indésirables quand ils sont pris sur longue période.

C’est pourquoi les médecins éclairés s’appuient aussi sur des molécules naturelles qui agissent en profondeur, et sans effet indésirable : vitamine D, omega-3, probiotiques, etc.

Mais, dans les deux cas, le principe médical est le même : on compte sur une molécule pour soigner. Or, ce principe fondamental est en voie d’être dépassé par une nouvelle médecine.

Il s’agit de la médecine par les ondes, et c’est sur cela que travaillait le Pr Montagnier.

 

Aux origines de la médecine « énergétique » (la médecine des ondes)

Écartons d’abord un malentendu : la médecine des ondes n’a rien d’ésotérique. Comme l’explique très bien James Oschman dans Médecine énergétique, les bases scientifiques :

« En quelques dizaines d’années, les scientifiques sont passés de la conviction que les champs énergétiques à l’intérieur et autour du corps étaient de la pure science-fiction à l’absolue certitude qu’ils existent. »

De fait, il ne fait désormais aucun doute que le corps humain est animé par des phénomènes « électromagnétiques » — et pas seulement par des réactions chimiques.

On sait depuis longtemps que le cœur produit de l’électricité, que l’on mesure aujourd’hui avec l’électrocardiogramme (et qu’est-ce qu’un « pacemaker », sinon un objet qui envoie un courant électrique ?). Or, qui dit électricité, dit magnétisme. C’est une loi physique de base : tout courant électrique produit un champ magnétique. Faraday l’a découvert au début du 19e siècle, lorsqu’il s’est aperçu qu’un courant électrique faisait tourner l’aiguille de sa boussole.

Donc, chaque battement du cœur produit aussi un champ électromagnétique… qui se propage, à la vitesse de la lumière, en dehors même du corps — on a réussi à mesurer l’activité à 45 centimètres du cœur.

De même, on sait désormais qu’il existe une activité électrique dans le cerveau, mesurée par l’électroencéphalogramme, et qui produit elle-même un champ magnétique très faible.

 

Tout cela n’est pas controversé. C’est admis par tout le monde.

La seule question qui fait débat est la suivante : à quel point ces champs électromagnétiques sont importants pour nos cellules… pour notre santé, et pour le vivant en général ?

Pour le Pr Montagnier, leur importance est capitale :

Le paradigme « que je propose, pas tout seul bien entendu, c’est que les molécules biologiques non seulement interagissent par contact, par complémentarité de forme, mais aussi à travers des ondes. On a alors affaire à des signaux électromagnétiques spécifiques, des phénomènes de résonance, des actions à distance et des interférences ».

Ce qu’il propose est une véritable révolution dans la biologie. La plupart des médecins et biologistes ne croient qu’aux effets chimiques des molécules biologiques.

Mais, tout indique que ce dogme est dépassé. En effet, il est très probable que les champs électromagnétiques sont l’autre moyen de communication interne des organismes vivants. Et que les cellules de notre corps communiquent entre elles sous la forme de fréquences électromagnétiques. Elles interagiraient de la même façon avec la « nature », à commencer par les germes qui peuplent notre organisme.

Le Pr Montagnier a ainsi détecté des ondes de très basse fréquence chez les virus et les bactéries. Selon lui, « les germes bactériens et les virus utilisent les ondes dans leur ADN pour amplifier leur effet ». Et, toutes ces « informations » seraient transmises par l’eau « organisée », qui serait capable de mémoriser les structures des molécules, via des signaux électromagnétiques.

Voilà encore une idée révolutionnaire, qui défrise la communauté scientifique. Dans cette optique, les molécules et la chimie ne seraient qu’une partie du fonctionnement du vivant. Chaque cellule, chaque organe vibrerait à une certaine fréquence, ce qui lui permettrait d’entrer en communication et résonance avec les autres, comme un orchestre symphonique.

Dès lors, la santé correspondrait à un concert vibratoire parfaitement harmonieux, aux bonnes fréquences électromagnétiques. Et, la maladie serait en partie causée par les fausses notes, les interférences et les blocages qui empêchent la communication et les mécanismes d’auto-réparation et d’autoguérison de notre corps.

Est-ce farfelu ? Anti-scientifique ? Pas du tout.

 

La « médecine des aimants » (magnétique) commence à être validée en Occident

D’abord, ce n’est sans doute pas un hasard si cette vision du vivant rejoint celle des plus grandes médecines traditionnelles.

Il y a des milliers d’années, les Chinois ont placé les flux d’énergie invisibles au cœur de leur médecine – et cette médecine traditionnelle (MTC), reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé, connaît un regain de succès et de popularité un peu partout dans le monde.

De même, les grands médecins comme Hippocrate ou Paracelse étaient persuadés de l’importance des « canaux d’énergie » pour optimiser la santé. Et puis, on l’a oublié, au début du 20e siècle, la médecine électromagnétique a connu son heure de gloire en Occident. Des milliers de thérapeutes utilisaient toutes sortes de « machines électriques » étonnantes pour guérir. Des génies précurseurs, comme Nicolas Tesla et le français George Lakhovsky, étaient persuadés que les cellules du corps humain étaient animées de signaux électromagnétiques, et travaillaient à mettre au point des machines (« oscillateurs à ondes multiples ») visant à accélérer les guérisons et soigner le cancer.

Malheureusement, les thérapies « hors norme » à base d’ondes électromagnétiques ont été oubliées, balayées avec la révolution pharmacologique (les « méchants complotistes » soupçonnent l’industrie pharmaceutique d’avoir cherché à éliminer la concurrence de cette médecine « gratuite »).

Il n’y a qu’en URSS que les recherches scientifiques ont continué. À tel point que les Soviétiques ont utilisé très tôt les champs électromagnétiques pulsés pour soigner leurs cosmonautes et réduire leur perte de densité osseuse, causée en partie par l’absence de champ magnétique terrestre.

Puis, après la chute du mur de Berlin en 1989, les « ondes qui soignent » ont commencé à se diffuser en Occident. De nombreux traitements, très officiels, sont désormais basés sur des ondes électromagnétiques.

Regardez, par exemple, ce grand titre de France Info, datant de 2015 :

 

Dans cet article, le Dr Jean-Daniel Flaysakier du CHU de Nantes explique que « le principe du traitement par les ondes est centenaire », mais que « les recherches récentes ont montré que ça fonctionnait à peu près correctement dans la dépression profonde et les douleurs chroniques ».

Selon ce médecin, ces thérapies apporteraient même d’immenses promesses pour de nombreuses maladies : « Pour la rééducation des accidents vasculaires-cérébraux (AVC), pour les acouphènes, et aussi dans les troubles de la marche et des mouvements anormaux de la maladie de Parkinson ».

Aux États-Unis, c’est le Dr Oz, professeur de médecine et chirurgien du cœur à l’Université de Colombia, qui s’est enflammé pour cette « nouvelle médecine », en 2014 :

« Aujourd’hui, nous changeons la pratique de la médecine. Il y a un remède révolutionnaire contre la douleur que peu de médecins connaissent, car il ne s’agit pas d’une nouvelle pilule ou de la chirurgie. Il utilise des aimants en mouvement. Des ondes d’énergie qui modifient la façon dont votre corps réagit à la douleur ».

En effet, depuis une vingtaine d’années, les recherches scientifiques ne cessent de confirmer l’énorme potentiel de cette nouvelle médecine. En 2011, les autorités américaines ont validé l’utilisation des champs magnétiques pulsés pour accélérer la guérison des fractures osseuses. Puis, plusieurs études médicales ont prouvé l’efficacité de ce type de traitement contre les dépressions les plus résistantes. « Parmi les personnes traitées, 40 % voient leurs symptômes disparaître après la cure et 10 à 15 % supplémentaires constatent une amélioration de leur état », selon le Pr Emmanuel Poulet, (CHU de Lyon), spécialiste des champs magnétiques pulsés.

Même le journal Le Figaro, généralement très méfiant vis-à-vis des médecines alternatives, a osé titrer : « Un "aimant" plus fort que les médicaments contre la dépression ».

On parle ici des « simulations magnétiques transcrâniennes », mais ce ne sont pas les seules thérapies électromagnétiques. D’autres pistes de recherches très prometteuses concernent le cancer.

 

Le cancer pourrait-il être soigné par des ondes ?

C’est un chercheur israélien, le Pr Yoram Palti, qui a mis au point une thérapie révolutionnaire, à base d’ondes électromagnétiques. Il a commencé à être pris au sérieux quand il a montré que certaines ondes avaient un effet bénéfique contre les tumeurs in vitro, et sur les souris.

Puis, une étude clinique de phase III a confirmé ses espoirs. Son traitement consistait simplement à placer des électrodes sur la tête de ses patients, pendant quelques mois – avec un courant alternatif léger, à une fréquence très basse (et jugée jusqu’alors trop faible pour avoir le moindre effet biologique).

Or, chez des récidivistes du cancer du cerveau, ce traitement a obtenu les mêmes résultats que la chimiothérapie, dont les effets secondaires sont pourtant beaucoup plus lourds.

Mieux : quand il est associé à la chimio, ce traitement pourrait augmenter l’espérance de vie des patients cancéreux. C’est la conclusion d’une étude clinique lancée en 2010, avec 700 patients de 57 ans en moyenne, souffrant d’un cancer du cerveau nouvellement diagnostiqué.

Au bout de cinq ans, 13 % des patients traités électriquement étaient encore en vie… contre 5 % pour ceux qui n’ont reçu que la chimio – soit presque trois fois plus. « Personne ne s'attendait à de tels résultats », a confirmé en France le Pr Jérôme Honnorat, spécialiste du cancer du cerveau. Les sceptiques disent qu’on ne peut pas totalement exclure un effet placebo, puisqu’on n’a pas fait porter d’électrodes chauffantes à ceux qui recevaient la chimiothérapie seule : ce n’est pas faux, mais la probabilité de l’effet placebo semble infime au vu des résultats.

Ce n’est pas un traitement miracle, mais c’est la preuve que la médecine électromagnétique n’a rien de « farfelu ». En réalité, les traitements « énergétiques » à base d’électromagnétisme ne font que commencer – le Pr Palti a d’ailleurs déclaré travailler à un appareil électromagnétique visant à soigner… le diabète.

Voilà qui confirme bien à quel point l’électromagnétisme est largement sous-estimé en biologie.

Mais, pour comprendre à quel point c’est un champ prometteur et révolutionnaire, il faut aller un cran plus loin. Il faut entrer dans le monde extraordinaire de la physique quantique.

 

De la médecine électromagnétique à la médecine quantique

Si le Pr Montagnier était aussi décrié, c'est parce qu’il travaillait, c’était un changement de paradigme majeur en biologie et en physique… qui trouve ses fondements dans les découvertes d’Albert Einstein.

Einstein aussi a révolutionné la science… et lui aussi a été détesté et décrié, au départ. Il faut rappeler qu’à la fin du 19e siècle, les physiciens pensaient avoir tout compris de l’Univers. L’univers, l’espace et les planètes semblaient fonctionner comme une grosse horloge mécanique, selon des lois parfaitement prévisibles, issues des découvertes de Newton.

Et puis tout s’est effondré, en 1905, quand Albert Einstein a montré que la lumière est constituée de « matière ». On pensait jusqu’alors que c’était une onde continue, fluide et immatérielle. Mais non, la lumière est bien constituée de petits « paquets » (quanta en latin) de particules d’énergie, nommés photons. Cela voulait dire que la lumière est à la fois matière et énergie, à la fois onde et particule. Donc, la matière peut « en même temps » être une onde, un « champ de force énergétique ».

C’est le cas pour les photons, ainsi que pour toutes les autres particules que l’on trouve à l’intérieur de l’atome, comme les électrons ou les neutrons. Au cœur de la « matière » (les atomes), il y a donc des particules qui peuvent prendre la forme d’une onde, d’une vibration. 

Et cela a des implications phénoménales. Car une particule ne peut pas « traverser un mur »… mais une onde, oui. Et c’est précisément ce qu’on observe au niveau quantique : des petites particules sont capables de se transformer en « ondes » pour traverser des murs.

On appelle cela « l’effet tunnel » en physique : il a été observé en laboratoire et il est beaucoup plus courant qu’on ne le croit dans l’univers. C’est grâce à la magie de cet « effet tunnel » que le soleil brille : il permet au soleil de transformer l’hydrogène en hélium.

Plus généralement, la physique quantique a permis de découvrir l’existence de phénomènes « impossibles » dans le monde matériel classique, comme la téléportation de particules.

Mais, un dogme majeur a permis, jusqu’à présent, de protéger l’édifice matérialiste et rationaliste. Tous ces phénomènes « magiques », nous disait-on, ne se produisent qu’au niveau sub-atomique — dans l’infiniment petit.

Au niveau moléculaire, il n’y aurait rien de quantique. Il n’y aurait que des phénomènes physiques et chimiques classiques. Mais, ce dogme est en train d’exploser — et cela ouvre une voie possible à la confirmation des hypothèses du Pr Montagnier. Car l'on a découvert que des phénomènes quantiques interfèrent bien avec le vivant, avec la biologie. Mieux : ils seraient même indispensables pour remplir des fonctions de base de l’organisme.

Ainsi, dans les années 1980, on a découvert que c’est « l’effet tunnel », cet étrange phénomène quantique, qui permettrait à nos enzymes de digérer. Si les enzymes digestives fonctionnaient de façon purement chimique, il faudrait sans doute des années pour que nous puissions digérer nos repas, et en tirer les nutriments.

Et puis, il y a eu cette incroyable découverte sur l’odorat...

Jusqu’à récemment, il paraissait évident que l’odorat fonctionnait selon les lois de la biologie « classique ». Les molécules odorantes, disait-on, stimulent nos cellules comme toutes les molécules de notre corps : par leur forme.

Il faut rappeler ici la théorie de base : chaque molécule a une forme particulière, comme une clé. Lorsqu’elle entre en contact avec une cellule qui a la même forme (la serrure), la porte s’ouvre, et l’information est transmise.

C’est comme cela que fonctionnent tous les médicaments ; ils comportent une molécule chimique spécifique, choisie parce qu’elle « ouvre la serrure » de certaines cellules et déclenchent des réactions physiologiques.

Mais… ces effets chimiques n’expliquent pas tout. Rappelez-vous la phrase du Pr Montagnier, citée plus haut :

« Le paradigme que je propose, c’est que les molécules biologiques non seulement interagissent par contact, par complémentarité de forme, mais aussi à travers des ondes. »

C’est ce qui a été prouvé récemment, de manière éclatante, dans le cas de l’odorat. En effet, si le modèle de la « clé » et de la « serrure » était le bon, des molécules de forme similaire devraient avoir la même odeur.

Or, ce n’est pas ce qu’on observe en pratique. Une molécule à l’odeur d’urine est quasiment identique à celle d’une molécule qui ne sent rien. Et, des molécules chimiquement très différentes émettent la même odeur de musc. C'est alors qu'un scientifique « hors norme », Luca Turin, a eu une idée révolutionnaire. Pour lui, ce n’est pas la « forme » de la molécule qui compte… mais la fréquence électromagnétique à laquelle elle vibre.

Nos neurones olfactifs fonctionneraient en captant les vibrations des molécules odorantes. De fait, plusieurs molécules de soufre ont la même odeur caractéristique d’œuf pourri… alors qu’elles ont des formes très différentes — et comme par hasard, ces molécules vibrent à la même fréquence, autour de 76 terahertz. Luca Turin a même trouvé une molécule qui vibre à 78 terahertz, et c’est la seule molécule au monde qui sent l’œuf pourri… sans être du soufre.

C’était un indice fort, mais pas encore une preuve définitive. Alors, des chercheurs ont conditionné des mouches drosophiles, connues pour leur odorat délicat, à ressentir certaines molécules odorantes comme des « punitions ».

Ils leur ont ainsi appris à éviter certains composés vibrant à 66 terahertz. Puis, lorsqu’ils ont diffusé des molécules totalement différentes chimiquement, mais vibrant à la même fréquence (66 THz), les mouches ont fui ces molécules comme la peste.

On ne pouvait pas mieux prouver que l’odorat fonctionne par les ondes, et non par les molécules. C’est une découverte qui bouleverse la conception traditionnelle du vivant. Non seulement cela remet en cause le dogme « moléculaire », mais cela confirme que la physique quantique agit sur le vivant. Parce qu'il est impossible de détecter des vibrations aussi faibles par les voies de la physique « classique ».

C’est « l’effet tunnel » qui est en jeu dans l’odorat, et c’est un phénomène quantique.

 

La biologie quantique ouvre des possibilités infinies

C’est révolutionnaire, car cela ouvre la possibilité que d’autres phénomènes électromagnétiques puissent agir en profondeur sur nos cellules. Selon les lois de la physique classique, la plupart des fréquences électromagnétiques sont trop faibles pour avoir le moindre impact… mais ce n’est pas le cas avec les phénomènes quantiques.

Voilà pourquoi les hypothèses du Pr Montagnier sont crédibles et méritent d’être prises au sérieux. D’autant qu’elles ouvrent la porte à beaucoup d’autres effets et d’autres actions thérapeutiques.

En pleine santé, nos cellules vibrent à une fréquence particulière, mais des microbes, des produits chimiques, des « mauvaises ondes » électromagnétiques ou des émotions négatives, pourraient les dérégler.

C’est comme la friture sur la ligne : cela empêcherait une bonne transmission de l’information dans l’organisme et pourrait nuire à la santé. Les implications de tout ceci sont phénoménales, car cela ouvre la voie à de nombreuses thérapies fondées sur les ondes (sonores, lumineuses, électromagnétiques, etc.).

Ce serait la fin du monopole des remèdes « chimiques », et la preuve de la possibilité d’une médecine énergétique, vibratoire, électromagnétique, quantique. Et bien sûr, les phénomènes quantiques pourraient expliquer que l’eau puisse avoir des propriétés insoupçonnées, et « mémoriser » des informations électromagnétiques, ce qui est en contradiction frontale avec les lois de la biologie « classique ».

 

Sous les caméras de France 5, la percée du Pr Montagnier

Le Pr Montagnier ne s’est pas contenté de faire des théories : il a prouvé que cela avait des impacts pratiques. Il l’a même montré sous les yeux de journalistes de la télévision, dans un documentaire diffusé en 2014, et que je recommande vivement de regarder en intégralité.

Voici, en résumé, ce qu’il a montré de façon expérimentale : le Pr Montagnier a placé dans de l’eau le fragment d’ADN d’un virus. Puis, le Pr Montagnier a dilué cette eau. Il l’a dilué encore et encore, comme pour les remèdes homéopathiques. Au bout de plusieurs dilutions, il ne reste plus la moindre molécule chimique. C’est pour cela que l’homéopathie est moquée par les scientifiques bornés. Car pour un chimiste, il n’y a plus que de l’eau, purement et simplement.

Mais, le Pr Montagnier a prouvé qu’il y avait beaucoup plus que cela. Au bout de six et sept dilutions, les tubes ont émis un signal. Un signal « électromagnétique », qui n’avait jamais été découvert avant. L’eau a gardé le signal de l’ADN du virus « en mémoire » ! Et ce n’est pas tout.

Ce signal électromagnétique, l’équipe du Pr Montagnier l’a « enregistré » sur un ordinateur, et l’a envoyé à un autre laboratoire, en Italie, dirigé par le Pr Giuseppe Vitiello. Et là, un phénomène peut-être encore plus incroyable se produisit. Les chercheurs italiens ont « transmis » le signal électromagnétique reçu du Pr Montagnier… à un simple tube d’eau pure.

C'est-à-dire qu’ils ont émis le signal à proximité de l’eau, pendant une heure. Puis, ils ont réalisé un test PCR dans cette eau (désormais, tout le monde sait ce qu’est un test PCR). Ils ont trouvé par PCR un ADN du virus identique à 98 % à celui envoyé par le laboratoire français !

C’est la preuve que l’eau pourrait bien avoir une sorte de « mémoire » : même sans molécule chimique, elle peut conserver en elle des « informations » sous forme de signaux électromagnétiques.

Et les conséquences sont immenses. Cela veut dire que la capacité de l’eau à stocker et transmettre des informations lui ferait jouer dans notre organisme un rôle encore plus important que ce que l’on pouvait imaginer.

 

Alzheimer, Parkinson, cancers : des « maladies d’eau » ?

Voici comment le Pr Montagnier a commenté son expérience :

« Les applications médicales de cette découverte sont très importantes. On a pu relier la présence de signaux dans le sang à des maladies très graves et répandues comme la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, mais aussi la maladie de Lyme, l’autisme et certains cancers ».

Ainsi, le Pr Montagnier estimait que ces signaux électromagnétiques étaient peut-être émis par des virus et bactéries. Repérer ces signaux permettrait d’abord de diagnostiquer des maladies complexes, comme la maladie de Lyme.

Cela pourrait ainsi aider à proposer des traitements classiques : c’est parce que le Pr Montagnier a repéré des signaux électromagnétiques de germes pathogènes chez des enfants autistes qu’il a commencé à étudier la piste des antibiotiques dans cette maladie.

Mais, ses découvertes ouvrent aussi des voies beaucoup plus révolutionnaires pour soigner. Comme l’explique le Pr Marc Henri, professeur à l'université de Strasbourg, spécialiste de chimie et de physique quantique :

« Si le Pr Montagnier a raison, on basculera dans la nouvelle médecine, celle où on soigne avec des ondes et avec de l’eau » (de l’eau « informée »).

 

Dans la médecine de demain, pourra-t-on « guérir par les ondes » ?

Dès 1994, le Pr Jacques Benveniste, l’homme qui a découvert la « mémoire de l’eau », avait prophétisé l’avènement de « remèdes d’un ordre nouveau » :

« Des médicaments administrés par simple exposition à un champ électromagnétique  – des analyses biologiques effectuées par liaison radio –  des thérapies géniques aussi simples que l’écoute de la 9ème symphonie de Beethoven... » (Déclarations dans le journal Ecologia de février 1994)

Jacques Benveniste était un des immunologues les plus réputés au monde, dans les années 1970. Pour ses découvertes, il pouvait prétendre au prix Nobel. Mais sa carrière a été brisée à la minute où il a publié ses découvertes sur la « mémoire de l’eau ».

Il avait été le premier à observer que l’eau pouvait garder en mémoire des informations… et à publier cette découverte dans la célèbre revue Nature. C’était une révolution inouïe, un bouleversement des lois de la physique et de la biologie.

C’est le genre de découverte qui vous met immédiatement à dos la quasi-totalité du monde médical, réfractaire aux changements de paradigme. Mais il y avait un autre problème : les travaux de Benveniste avaient le malheur de donner une base scientifique possible à l’homéopathie.

Plus généralement, le « gros défaut » de la médecine électromagnétique, c’est qu’elle est gratuite, ou très bon marché. C’est ce qu’a bien compris le Pr Montagnier, quand il a repris les travaux du Pr Benveniste :

« Le jour où on admet que les ondes peuvent agir, c’est qu’on peut agir par les ondes, traiter par les ondes. C’est un nouveau domaine qui fait peur à l’industrie pharmaceutique. Un jour, si tout ceci est bien déterminé, on pourra traiter des cancers par les ondes ».

Cela ne ferait pas du tout les affaires de Big Pharma, dont le « business model » repose entièrement sur la confection de nouvelles molécules chimiques, brevetables.

Comme l’explique le Pr Marc Henri :

« Si on soigne avec des fréquences et non avec des médicaments, ça devient extrêmement économique, car on dépense au départ beaucoup d’argent pour trouver les fréquences, mais une fois qu’on les a, ça ne coûte plus rien de soigner ».

Est-ce un hasard si le Pr Benveniste, qui était un immense chercheur français, a été discrédité par les moyens les plus vils, persécuté par les autorités et poussé au suicide ? Est-ce un hasard si le Pr Montagnier a fait l’objet d’une cabale intense contre lui, à cause de ses derniers travaux ? Je ne pense pas. Je pense plutôt que les Pr Benveniste et Montagnier sont les Galilée de notre époque.

Ils ont été excommuniés, calomniés, brûlés symboliquement. Mais je pense que l’histoire leur donnera raison. Adieu, Professeur Montagnier, et merci encore pour vos découvertes et votre courage.

Voir aussi : "L'Histoire finira par donner raison au professeur Montagnier" Dr Gérard Guillaume

Allons un cran plus loin — et tant pis si cela choque les rationalistes. La révolution électromagnétique et quantique ouvre aussi la porte à des thérapies incompréhensibles scientifiquement, mais qui semblent fonctionner en pratique.

En effet, un peu partout dans le monde occidental, des médecins font appel à des thérapies « hors norme », alors qu’ils n’ont que des coups à prendre à le faire. C’est le cas, par exemple, du Dr Lawrence Cohn, un des chirurgiens cardiologues les plus renommés des États-Unis. Protégé par son prestige incontesté, il a osé ouvrir son bloc opératoire aux soins énergétiques, comme le reiki :

« Je n’ai aucune idée de comment ça marche, mais mes patients sont mieux préparés, ils se sentent mieux. C’est tout ce qui m’importe » (Les Guérisseurs, film documentaire écrit par Stéphane Allix, Natacha Calestrémé et Thierry Machado).

De même, à l’hôpital Lutheran Medical Center de New York, une équipe de médecins a mis en place une étude scientifique pour évaluer l’impact de l’intervention d’un thérapeute énergéticien, qui soigne par l’imposition des mains.

Et, aussi surprenant que cela puisse paraître, les résultats ont été tangibles : après une simple session énergétique, 80 % des patients ont ressenti une diminution nette et immédiate de leur douleur.

En France aussi, il y a des médecins courageux qui osent « braver l’interdit ». C’est le cas du Dr Alain Perreve-Genet, cardiologue à Paris, qui fait appel à des magnétiseurs :

« Parce que je n’ai pas honte de mes échecs et suis conscient de l’immense gouffre que mes questions ne parviennent pas à remplir, je continuerai de travailler avec tous ceux qui ont reçu des dons exceptionnels et inexplicables et qui n’ont qu’un but dans leur vie : faire le bien autour d’eux » (Jean-Luc Bartoli, Françoise Perriot, Se guérir entre les mains d’un magnétiseur, Tredaniel, 2011.)

Se pourrait-il que les « thérapeutes énergéticiens » ou « magnétiseurs » puissent projeter de l’énergie ?

Peut-être, une petite étude isolée a trouvé que le « toucher thérapeutique » provoquerait un « signal » d’une fréquence autour des 7-8 Hertz (Zimmerman, J. Laying-on-of-hands healing and therapeutic touch : a testable theory. Newsletter of the Bio-Electro-Magnetics Institute 1990, 2(1), 8-17). Une autre étude japonaise aurait trouvé un champ biomagnétique, émanant de mains de praticiens de Qi gong, avec une fréquence également atour des 8 à 10 Hertz.

Ce ne sont que des recherches préliminaires qui, comme les travaux du Pr Montagnier, doivent être confirmées ou invalidées par d’autres équipes, à plus grande échelle. Mais l’important, c’est de comprendre que ces phénomènes n’ont rien « d’impossible scientifiquement ».

Avec les « coupeurs de feu », le mystère est encore plus intense, car certains soignent à distance. C’est totalement « impossible » pour un scientifique classique… et pourtant, les services d’urgence des hôpitaux font de plus en plus appel à eux pour soigner les grands brûlés.

Pendant longtemps, cela se faisait dans le plus grand secret. Mais certains hôpitaux ne s’en cachent presque plus, comme les CHU de Saint-Brieuc, Annemasse, Marseille, Mende ou encore Grenoble.

Écoutez par exemple le Dr Danielle Tavernier, qui a dirigé les urgences à l’hôpital de Thonon-les-Bains : « Je peux vous dire qu’on voit tout de suite la différence entre une personne qui s’est fait "barrer le feu" ou non ! Le résultat est notamment spectaculaire chez les enfants. Sans les prévenir, on appelle un barreur de feu, et ils s’arrêtent de pleurer presque instantanément. Un médicament antalgique met 15 à 20 minutes pour agir et une seconde dose est parfois nécessaire. Avec le barreur de feu, ça prend trente secondes.

Il faut le voir pour le croire. Je ne l’explique pas, je l’accepte dans l’intérêt des patients. D’ailleurs, en Haute-Savoie, tous les hôpitaux font appel à des barreurs de feu qui interviennent gracieusement, spontanément. »  (Le mystère des guérisseurs. Une enquête aux frontières des médecines. Audrey Mouge Stéphane Allix. Editions de la Martinière, 2013.)

Peut-être que la révolution électromagnétique et quantique nous donnera un jour l’explication de cet immense mystère. Rappelez-vous la phrase du Pr Montagnier : « On a affaire à des signaux électromagnétiques spécifiques, des phénomènes de résonance, des actions à distance et des interférences ».

Ses découvertes contiennent, en germe, une révolution totale de notre façon de comprendre le monde… et de nous soigner. Il est donc urgent de laisser les chercheurs travailler sur ces sujets, plutôt que de les diaboliser.

Conférence du Pr Marc HENRY sur le sujet :

https://vod-progressive.akamaized.net/exp=1646498379~acl=%2Fvimeo-prod-skyfire-std-us%2F01%2F3201%2F9%2F241009846%2F863946883.mp4~hmac=05c9dc3288bb97311b3f61e1a205382caac46eb40812bdfaa6795db147f16bad/vimeo-prod-skyfire-std-us/01/3201/9/241009846/863946883.mp4

 Emission de 2006 sur SUD RADIO consacrée à l'ouvrage posthume du Pr Benvéniste :

 




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