Sur les traces d' Aha-Men-Ptah...



« O Egypte ! Egypte ! Il ne restera de ta religion que des fables ! Tes enfants eux-mêmes, plus tard, n’y croiront même plus. Rien ne survivra que des mots gravés sur des pierres qui seules se souviendront de tes pieux exploits. »  
                                                                                      Imouthès le sage dit Asklépios

« Pourquoi les Canaries et les Açores, îles de l’ océan Atlantique ne seraient-elles pas les restes de la terre appelée Atlantide ? Elles montrent les montagnes les plus solides des parties qui furent les plus élevées. Les collines les plus humbles, et les vallées intermédiaires furent submergées, quand par l’effet des tremblements de terre et du Déluge, ce continent disparut dans les eaux de la mer.»
                                                      Père jésuite Athanasius Kircher ( le monde souterrain I,3 )


Puisqu’il est de coutume de traiter le récit Platonicien de l’ Atlantide de « mythe », il conviendra de définir au possible ce qu’on entends par ce terme. Notre époque affuble le mythe d’une connotation bien péjorative : affabulation , fable irrationnelle , théorie fantaisiste , conspirationnisme etc…Mais il n’en fût pas toujours ainsi !

Comme le souligne l’ encyclopédie de la philosophie dans la collection pochothèque, c’est avec Phérécyde de Syros et le néo-platonisme que surgit la thèse selon laquelle le mythe renfermerait, exprimerait sous forme allégorique, de profondes vérités et des enseignements moraux. Cette thèse est encore présente dans le De sapientia veterum ( la sagesse des anciens ) de Francis Bacon.

Cet article n’a bien évidemment pas la prétention de clôturer la question mais d’ argumenter et d’orienter de manière pertinente des chercheurs en herbe.

Car ce récit n’a jamais laissé indifférent ! Et on imagine bien pourquoi ! Tout d’abord l’ existence d’un continent ou d’un ensemble îlotiques gigantesques au sein de l’ Océan Atlantique , disposant d’ habitants aux facultés cognitives avancées , sachant maîtriser des forces naturelles ou spirituelles , disparu il y a des milliers d’ années, ne peut qu’indisposer aussi bien les forces religieuses Créationnistes pour lesquelles l’ humanité pré-Adamique n’ existait pas il y a plus de 6000 ans ou encore les courants évolutionnistes qui ne peuvent concevoir une civilisation aussi avancée et rapide eu égards aux théories scientifiques actuelles faisant surgir l’ homo sapiens d’un surgeon commun aux hommes et aux chimpanzés sans l’ aide d’une quelconque divinité mais relevant de nécessités naturelles endogènes à un rythme extrêmement lent sur des centaines de milliers d’années !

Laissons donc à leurs prétentions ces scientistes et autres sectaires fondamentalistes pour nous intéresser à ces découvreurs inconnus des grandes facultés et référentiels encyclopédiques !

Rudolf Steiner a fait sourire ses contemporains à la suite de ses déclarations sur la civilisation atlantéenne faisant suite aux élucubrations supposées héritées de la théosophie Blavatskyienne, alors qu’ il insistait sur la prétention et l’insistance d’une science du spirituel pendant d’une science matérialiste nécessaire à l’homme actuel !

Mais ces railleries ont laissé place à un rire grimaçant lorsqu ‘un américain du nom d’ Edgar Cayce lui a emboîté le pas. Lui aussi disposait de très grandes facultés clairvoyantes , il laissera des « Lectures » précises en réponse aux questions qui lui seront posées puisées dans le livre secret de la nature ou annales akashiques. Traitant d’histoire, de médecine , d’ alimentation , de religion et de civilisations passées dont l’ Egypte et l’ Atlantide !


 Le monde fût interloqué lorsqu’en 1968, une prédiction qu’il avait faîte des dizaines d’années auparavant se confirma à Bimini indiquant les vestiges de ruines jusqu’alors insoupçonnées. C’est alors qu’une partie de la communauté scientifique s’intéressa à cette zone. Et ce n’est que 40 ans plus tard qu’une équipe scientifique dirigée par le Dr Paulina Zelitsky suite à la demande du gouvernement cubain de retrouver des galions immergés  révèlera près de Cuba à l’ aide de sismographes et de techniques modernes l’ existence de structures tellement gigantesques qu’elles défient l’ archéologie et l’ histoire officielle !


Cayce n'aura de cesse de rattacher l'Atlantide à l'ancienne Egypte. Le sphinx de Guizeh en serait un vestige :
https://www.youtube.com/watch?v=p4j9iTIDBUs 

Dans les années 70, un auteur : Albert Slosman a écrit le grand cataclysme dans lequel il démontre par les annaglyphes égyptiens et des pièces archéologiques de première main telle que le zodiaque de Dendérah , à Saquarah, à Thèbes ou bien sur les soubassements des plus anciens temples, « recopiées de textes antiques », l’ origine de ses ancêtres exogènes que décrit le premier Roi Ménès ( ou Ména ) , origine donc , bien antérieure aux dynasties pharaoniques retenues par l’ égyptologie classique et vraisemblablement à l’ origine des merveilles pyramidales et de la construction du Sphinx sur le plateau de Guizeh. Dans sa préface, l’ auteur précise que le nom du Continent disparu tel que nous l’ont appris les textes hiéroglyphiques antiques, dans leurs sous-titres anaglyphiques, signifie dans leurs deuxième sens sacré : Aha – Men – Ptah, ce qui veut dire : Cœur Aîné de Dieu !

Ce fut pourquoi les rescapés du Grand Cataclysme qui submergea le pays, l’ appelèrent en débarquant en terre africaine : Amenta (le Royaume des morts : ce « Royaume des Bienheureux » où tous les ancêtres ayant vécu dans cet Aha-Men-Ptah englouti s’étaient retrouvés, leurs fautes leur ayant été pardonnés par Dieu. Cet Eden perdu à jamais pour les vivants, devenait accessible aux « purs » après la pesée de l’ Âme, sous sa forme d’ Amenta : l’ Au-delà de la vie terrestre.) Ce fut aussi pourquoi les rescapés, en arrivant à Ta Merit, Lieu-Aimé, ne purent le baptiser, par l’ entremise de leur premier roi : Ménès, qu’ Ath-Ka-Ptah, qui veut dire : Deuxième-Ame-de-Dieu, et qui devint phonétiquement par une grâce que seuls les grecs comprennent : Ae – Guy – Ptos, ou en français : Egypte…La simple logique devant cette dénomination primordiale d’ Ath-Ka-Ptah, est d’admettre qu’auparavant, il y a eu un premier cœur, une première Âme, ailleurs ; un cœur ancien, un « Cœur-Aîné » de Dieu : Aha-Men-Ptah.

Les Pharaons en furent considérés durant plus de 4000 ans comme les lointains descendants, cette appellation venant de la hiéroglyphe Per-Aha qui signifie précisément : Descendant de l’ Aîné !

Des textes très nombreux attestent formellement cette antique origine. Mais avant de les aborder en détail, voyons la narration platonicienne des évènements survenus à ce continent englouti. L’ auteur fait parler Critias :
« Je vais vous dire la vieille histoire que j’ai entendue d’un vieil homme. Car mon aïeul était alors, à ce qu’il disait, près de ses quatre-vingt-dix ans, et moi, j’avais tout au plus dix ans. Nous nous trouvions le jour des Coureotis, durant les Apatouries. La cérémonie se déroula cette fois-là comme de coutume pour nous autres enfants : nos pères nous proposèrent des cours de récitation. On débita forces poèmes, et comme en ce temps-là les poésies de Solon étaient encore dans leur nouveauté, beaucoup d’entre-nous en chantèrent. Or, quelqu’un de mes frères, soit que tel fut alors son goût, soit qu’il voulut aussi faire sa cour à notre aïeul, déclara que Solon ne lui paraissait pas seulement avoir été le plus sage des hommes pour le reste, mais également par son talent poétique, le plus noble de tous les poètes. Le vieillard, il m’en souvient fort bien, en fut enchanté ; et tout souriant il lui répondit : « Eh oui, Amynandre, si Solon n’ eût pas fait des vers simplement par passe-temps, s’il se fut appliqué comme d’ autres, et s’il eût achevé le récit qu’il avait rapporté d’ Egypte, s’il n’ eût pas été forçé par des séditions et d’autres calamités qu’il trouva ici même, à son retour, de négliger complètement la poésie, à mon avis, ni Hésiode, ni Homère, ni aucun autre poète, ne fut jamais devenu plus célèbre que lui.

- Et que était ce récit, ô Critias ?

- Il traitait de l’ exploit le plus grand, et qui eût justement mérité d’ être le plus illustre de tous ceux que cette cité ait jamais accomplis. Mais par l’ effet du temps et de la mort des acteurs, le récit n’est pas parvenu jusqu’à nous.

- Redites-le depuis le début, demanda Anymandre. Quel était-il ? Comment fut-il accompli ? Et de qui Solon l’ avait-il appris pour le rapporter comme véridique ? » 
 
 

 


Cela prologue au récit platonicien du « Timée », attestant ainsi l’ authenticité de celui effectué par solon plus d’un siècle auparavant. Nous savons par maints écho d’ auteurs contemporains du sage hellène, que son poème en vers, inachevé, traitait d’une façon extrêmement détaillé et précise, et pour la première fois révélée, de l’ histoire de l’ Egypte ; durant son long séjour sur les bords du Nil, il apprit à lire dans le texte lui-même, les hiéroglyphes, qui retraçaient la tragique et réelle aventure d’un continent englouti par un grand cataclysme, et dont les rescapés fondèrent par leurs descendances, les familles égyptiennes, puis celles des Sémites, des Phéniciens, et des Grecs entre autres. Continuons quelque peu la lecture du récit en prose, interprété par Platon :

« Il y a, en Égypte, raconta Critias, dans le Delta où le Nil divise son cours, un nome appelé saïtique. La principale ville de ce nome est Saïs, où naquit le roi Amasis.« Les habitants révèrent comme fondatrice de leur cité une déesse dont le nom serait Neith en égyptien et, en grec, s’il faut les en croire, Athéné. Ils aiment fort les Athéniens et croient être, pour ainsi dire, de la même nation.« Solon disait que les gens de Saïs l’avaient fort bien reçu, et qu’en interrogeant sur les antiquités les prêtres les plus savants en ces recherches, il avait constaté que nul, parmi les Grecs, et lui tout le premier, ne savait un traître mot de ces questions.« Un jour, pour engager les prêtres égyptiens à s’expliquer sur les antiquités, il se mit à narrer tout ce que nous savons de plus ancien : Phoronie, dit le Premier, Niobé, le déluge de Deucalion et Pyrrha, avec tout ce que l’on en rapporte. Il fit la généalogie de tous leurs descendants, il essaya, par un calcul des années, de déterminer la date de ces événements.« Mais l’un des plus vieux entre les prêtres s’écria :« – Solon, Solon, vous autres, Grecs, serez-vous toujours des enfants ! Il n’y a pas de vieillards, en Grèce.« 


– Que veux-tu dire ? demanda Solon.« – Vous êtes jeunes d’esprit, répliqua le prêtre égyptien, car vous ne possédez nulle tradition vraiment antique, nulle notion blanchie par le temps. Et voici pourquoi mille destructions d’hommes ont eu lieu, de mille manières différentes et auront lieu de nouveau par le feu, par l’eau, par bien d’autres causes.« On raconte chez vous, par exemple, que jadis Phaëton, fils du Soleil, ayant attelé le char de son père, mais ne parvenant point à le conduire, brûla tout sur la terre et mourut lui-même, frappé de la foudre.« Ainsi présentée, la chose a tout le caractère d’une fable ; mais ce qui est vrai c’est que de grandes révolutions s’accomplissent dans l’espace qui entoure la terre et dans le ciel, qu’à de longs intervalles de vastes incendies ravagent la surface du globe.

Dans ce cas, les habitants des montagnes,des lieux élevés et arides succombent plutôt que ceux qui demeurent au bord des fleuves ou de la mer. Nous autres, Égyptiens, c’est le Nil, notre sauveur habituel, qui, cette fois encore nous sauva de cette catastrophe par son débordement.« D’autre part, quand les dieux, purifiant la terre par les eaux, l’inondent d’un déluge, si les bouviers ou les prêtres, sur les montagnes, sont à l’abri du fléau, les habitants de vos cités sont entraînés dans la mer par le courant des fleuves. Or, en Égypte, en aucun cas, les eaux ne se ruent jamais des hauteurs sur les campagnes et semblent, au contraire, jaillir de dessous terre. Voilà pourquoi, ainsi épargnés, on dit que c’est chez nous que se sont conservées les plus antiques traditions... Aussi ne s’est-il rien fait de beau, de grand, de remarquable en quoi que ce soit, soit chez vous, soit ici, soit dans toute autre contrée connue de nous, qui n’ait été depuis longtemps consigné par écrit et ne soit conservé dans nos temples.

« Mais chez vous et chez les autres peuples, à peine l’usage des lettres, à peine la civilisation sont-ils institués que des déluges viennent fondre sur vous qui ne laissent survivre que des hommes illettrés, étrangers aux Muses. En sorte que vous recommencez, que vous redevenez jeunes, sans rien savoir des événements de ce pays-ci ou du vôtre qui remontent aux temps anciens.« Aussi ces généalogies que tu viens de dérouler, ô Solon, ressemblent fort à des contes d’enfants. Car, outre que vous ne faites mention que d’un seul déluge, bien qu’il eut été précédé de plusieurs, vous ignorez que la meilleure et la plus parfaite race d’hommes a existé dans votre pays et que c’est d’un seul germe échappé à la destruction qu’Athènes tire son origine. Vous l’ignorez parce que les survivants pendant plusieurs générations, moururent sans rien laisser par écrit.« En considération de la déesse qui a protégé, élevé, instruit votre ville et la nôtre, et d’après nos livres sacrés, c’est de tes concitoyens d’il y a neuf mille ans que je vais te faire connaître les institutions et, entre leurs exploits, le plus glorieux de tous.

« Compare les lois de cette Athènes antédiluvienne aux nôtres et tu constateras que la plupart ont encore leurs analogues en Égypte.« D’abord, la caste des prêtres est séparée de toutes les autres ; vient ensuite celle des artisans, qui exercent chacun uniquement sa profession, puis celle des bergers, celle des chasseurs et celle des laboureurs. La classe des guerriers, tu le sais, est également distincte de toutes les autres classes et la loi ne permet d’autre soin que la guerre à ceux qui en font partie.« Pour les armes, le bouclier et la lance, nous avons été les premiers des peuples orientaux à nous en servir, en ayant appris l’usage de la déesse qui vous l’avait d’abord enseigné. Quant aux sciences, tu vois quelle attention y donne la loi dès le commencement, nous élevant de l’étude de l’ordre du monde jusqu’à la divination et à la médecine, qui veille sur la santé, des choses divines aux choses humaines, et nous procurant toutes les connaissances qui se rapportent à celles-ci.

« C’est cette constitution, c’est cet ordre, que la déesse avait d’abord institué parmi vous, après avoir fait choix du pays où vous êtes nés, sachant bien que l’heureuse température des saisons y produirait des hommes excellents en sagesse.« Amie de la guerre et de la science, la déesse devait choisir, pour y fonder un État, le pays le plus capable de porter les hommes qui lui ressembleraient le plus...« Or, dans la multitude des exploits qui honorent votre ville, qui sont consignés dans nos livres, et que nous admirons, il en est un, plus grand que tous les autres et qui atteste une vertu extraordinaire.« Nos livres racontent comment Athènes détruisit une puissante armée, qui, partie de l’Océan Atlantique, envahissait insolemment et l’Europe et l’Asie. Car alors, on pouvait traverser cet océan.« Il s’y trouvait, en effet, une île, située en face du détroit que vous appelez, dans votre langue, les colonnes d’Hercule. Cette île était plus grande que la Libye et l’Asie réunies ; les navigateurs passaient de là sur les autres îles et de celle-ci sur le continent qui borde cette mer, vraiment digne de ce nom. Car, pour tout ce qui est en deçà du détroit dont nous avons parlé, cela ressemble à un pont dont l’entrée est étroite. Tandis que le reste est une véritable mer, de même que la terre qui le borde est un véritable continent.« Or, dans cette île Atlantide, des rois avaient formé une grande et mer-veilleuse puissance qui dominait sur l’île entière, sur beaucoup d’autres îles et jusque sur plusieurs parties du continent. De plus, dans nos contrées, en deçà du détroit, ils étaient maîtres de la Libye jusqu’à l’Égypte et de l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie.
« Eh bien, ce vaste empire, réunissant toutes ses forces, entreprit un jour d’asservir notre pays, le vôtre et tous les peuples situés de ce côté du détroit.« C’est alors que votre ville, ô Solon, fit éclater devant tous sa vaillance et sa puissance... A la tête des Hellènes, d’abord, puis seule, par la défection de ses alliés, elle brava les plus grands périls, triompha des envahisseurs, dressa des trophées, préserva de la servitude les peuples qui n’étaient pas encore asservis, et, pour les autres, situés, ainsi que nous, en deçà des colonnes d’Hercule, les rendit tous à la liberté.« Mais, dans les temps qui suivirent, eurent lieu de grands tremblements de terre, des inondations. Et, en un seul jour, en une seule nuit fatale, tout ce qu’il y avait de guerriers chez vous fut englouti à la fois dans la terre entr’ouverte, l’île Atlantide disparut sous la mer, et c’est pourquoi, aujourd’hui encore, on ne peut ni parcourir ni explorer cette mer, la navigation trouvant un insurmontable obstacle dans la quantité de vase que l’île a déposée en s’engloutissant."

Cependant, si Platon a fidèlement recopié jusque-là les paroles de son très sage ancêtre, il va introduire, manifestement, dans la suite du « Timée » un morceau de bravoure de sa propre invention, qui sera le prélude de la voie philosophique qu’il tracera dans « La République » et « Les Lois », à la gloire de l’ Etat parfait, et Grec, bien naturellement ! Ainsi dans le passage suivant, le pays Atlante cesse d’être un continent pour se confondre dans le passé avec la Grèce toute-puissante ! Car, en effet, le Présent dans lequel se débat l’ auteur a besoin d’un sérieux coup de main pour ne pas sombrer !...Le récit de la découverte près de Cuba dans le Yucatan à près de 650 mètres de profondeur !
http://www.dailymotion.com/video/x7q0d9_preuve-atlante-site-pyramidale-subm_news


Voiçi tiré d' une conférence sténographiée datant du 9 novembre 1905 les traits caractéristiques de cette civilisation-mère :
(...) d'après ce que Platon raconte de l' Île de Poséidon, qui est encore citée par lui comme une île dans l' océan, elle était le dernier vestige d'un monde passé. C'est ce que nous enseigne la science de l' esprit. Si nous remontons aux habitants qui ont vécu en Atlantide, quelque chose de tout différent de ce que nous connaissons aujourd'hui se révèle à nous. Nous découvrons un peuple chez lequel les facultés les plus importantes qui caractérisent l'homme civilisé actuel n' étaient pas encore présentes. Le peuple atlantéen n' avait pas encore les facultés de combiner les idées, de calculer, ni la faculté de penser. Ce que les hommes possédaient à cette époque, c' était la mémoire et le langage. C'est lui qui s'est formé le premier en eux. Mais en revanche, ils ont eu d'autres facultés. Un progrès dans les facultés humaines ne peut avoir lieu que par l' acquisition de certains grades de l' humanité dits supérieurs aux prix de la disparition de stades antérieurs de l' évolution. De même que les capacités de l' odorat humain aujourd'hui, par rapport à celles de certains animaux, sont très réduites, les sens supérieurs des animaux, notamment le cerveau, ont un développement moindre, tandis que leurs facultés inférieures atteignent une perfection plus grande, les choses se passent ici, à ces degrés supérieurs de l' humanité, de façon similaire.
L' atlante avait une mémoire presque omnisciente. Son savoir reposait avant tout sur la mémoire. Il n' y avait pas pour lui ce que nous appelons des lois, des règles. Il ne calculait pas en se servant des tables de multiplication : cela, à coup sûr, il ne le connaissait pas. Chez lui, c'était la mémoire qui était la base de toute son activité pensante.(...) Comme il n' avait développé que ces facultés, il possédait nécessairement un certain don de clairvoyance qui régressa lorsque se développa notre conscience diurne éveillée, notre conscience rationnelle, notre conscience calculatrice, logique, notre conscience culturelle. L' atlante était en mesure, dans un tout autre sens, d'agir sur la croissance des plantes par la force magique particulière de sa volonté. sans intermédiaire semblable, il pouvait faire jouer certaines influences magiques. Tout cela était également lié à une toute autre architecture corporelle, avant tout à un retrait majeur du front et à un développement déficient du prosencéphale. En revanche, d'autres parties du cerveau avaient un développement différent de celui de l' homme civilisé actuel. Cela lui permettait d' utiliser ses grandes facultés de mémoire. Lorsque nous observons un tel atlante, d' après les descriptions de la chronique de l' akasha, nous constatons que, parallèlement, la clarté de notre conscience actuelle n' était pas encore atteinte. C'était encore une conscience de rêve. Elle était plus claire que celle-ci, mais n' avait pas encore cette lumineuse clarté de l' entendement que possède notre conscience actuelle.
   il s' agissait plutôt d'une songerie, d'une rêverie. Quant à ce qui agissait en lui, il ne pouvait pas se considérer lui-même à chaque instant comme le maître  de ce qu'il accomplissait, mais tout ce qui était en lui, ressemblait à une sorte d'inspiration, de suggestion.  Il se sentait relié à d' autres puissances, comme à un esprit qui l' eût traversé de ses flots. L' esprit était pour lui quelque chose de beaucoup plus concret, c' était ce qui se trouvait dans le soleil, dans les nuages, ce qui grandissait dans les plantes. C' était le langage de la nature. L' autonomie de l' atlante n' était pas si grande que celle de l' homme d' aujourd'hui (...)



Liens et livres utiles :

https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-6393371/Could-Atlantis-Satellites-spot-ancient-ruins-flooded-Spanish-coast.html 

La science de l’ occulte (R.Steiner)
Chronique de l’ Akasha
Mythes et Mystères égyptiens
Il est un fleuve… ( Thomas Sugrue ) à propos d’ Edgar Cayce
Les prophéties d’ Edgar Cayce
L’ Atlantide et la Grande Pyramide
https://arbredor.com/ebooks/Atlantide.pdf 

http://www.histoireebook.com/index.php?post/Fix-William-Edgar-Cayce-La-Grande-Pyramide-et-l-Atlantide
Les routes de l’ Atlantide ( Andrew Collins )
Le choix atlante (Guillaume Delaage)
Timée et Critias ( Platon )
Atlantide-Europe ( Merejkovski )
La mythologie de la Grèce Antique ( R.Emmanuel – Dervy )

https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/oceanographie-google-earth-t-il-permis-decouvrir-atlantide-18383/




Commentaires

  1. Ca avait l'air intéressant, loin du schéma historique que j'étudie mais intéressant et la Per-aha ou du moins Per-âa deviens descendance ainé. WTF Per= maison,temple. âa = Grand... Bon bref

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